Personnalités

Pierre Teilhard de Chardin (1881 - 1955),
est un jésuite, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe français. Né à Orcines le 1 mai 1881, il décède à New York le 10 avril 1995. Ses publications: Le Phénomène humain, la vision du passé, etc... Il venait se reposer avec son frère au château des Moulins.

Noël, Victor, François CHAMERLAT (1841 - 1911),
né le 28 novembre 1841 à Neuville (Puy-de-Dôme), mort le 13 avril 1911 à Paris-8e. Député du Puy-de-Dôme de 1895 à 1911.
Issu d'une des plus anciennes familles d'Auvergne originaire de Courpière, parent de Blaise Pascal par sa grand-mère maternelle, Noël Chamerlat fit ses études de pharmacie à Paris, où il fréquenta les milieux d'opposition républicaine, puis, en 1869, vint s'établir pharmacien à Courpière, berceau ancestral. Nommé adjoint au maire de cette ville le 4 septembre 1870, il démissionna en 1874, puis en devint maire en septembre 1877. Elu conseiller d'arrondissement en 1877, il le resta jusqu'en 1889 où il entra au Conseil général. Il présidait la délégation cantonale.
Il vendit son officine en 1885 pour se consacrer aux affaires publiques et à l'agriculture : il tenait à propager la plantation de la vigne dans sa région et s'y employait de toutes ses forces.
Le monde rural lui manifesta sa reconnaissance en l'élisant député de la circonscription de Thiers à l'élection partielle du 5 mai 1895, en remplacement de M. Duchasseint, décédé. Il emporta le siège par 10.165 voix. Il appartint à diverses commissions, dont celle de la comptabilité, celle de la législation des boissons, celle d'hygiène publique et celle de l'armée. Sa santé déficiente ne lui permit pas de donner sa mesure : il se borna à déposer quelques propositions de loi d'intérêt local, qu'il fut chargé à plusieurs reprises de rapporter. Il rapporta également quelques projets de loi d'intérêt local.
Il mourut le 13 avril 1911, à Paris, âgé de 70 ans. A la séance du même jour, le Président Henri Brisson prononça son éloge funèbre: « Modeste à l'excès, dit-il, et trop souvent souffrant, il se mêlait peu à nos luttes, il se répandait peu. Mais j'ai longtemps siégé à son banc et à son côté ; j'allais le voir quelquefois lorsque la maladie le retenait à son foyer; je sais quelle bonté, quelle chaleur d'âme animaient ce bon citoyen, combien grand était son amour pour la France et pour la République qu'il ne séparait point dans son coeur; il était un des meilleurs parmi les meilleurs, et je me reprocherais de ne pas lui rendre ce témoignage suprême. Sa famille, ses amis, ses concitoyens le pleureront et la Chambre lui accordera d'unanimes regrets. » Une rue de Courpière porte son nom. Sources : www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp

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